C'est scientifiquement officiel : la méditation a un effet sur le cerveau (et quels effets !)
et les bouddhistes qui jubilent et repartent dans un prosélytisme accru avec des faits scientifiques qu'ils ont honteusement tronqués :
les sources (parce que je n'ai pas envie de me faire engueuler) :
http://www.frontiersin.org/Human_Neuroscience/10.3389/fnhum.2012.00292/abstract
http://www.deullin.com/bouddhisme%20et%20neurosciences.html
En résumé :
Les personnes qui pratiquent la méditation de manière récurrente (cf photo matthieu ricard) ou qui se prêtent aux expériences comme groupe témoin montrent qu'il existe un impact sur la zone de l'amygdale (attention amygdales dans le cerveau, pas les amygdales dans la gorge comme j'ai pu le lire dans des commentaires).
L'impact est plus ou moins important selon la pratique. De huit semaines pour les novices à raison de 30 minutes par jour à une expérience de 10 000 voire 50 000 heures pour les moines qui ne font que çà de leurs journées. (Un petit apparté perso, si je passais 10 000 heures dans une mon activité, j'aurais refait entièrement deux appartements de 135 m² et équipé 1200 classes d'école en réseau et matériels informatiques).
Donc passer son temps sur un coussin pendant 10 000 heures n'est pas pour moi un exploit.
Les modifications ont été détectées au niveau des amygdales marquées en rouge (wikipédia).
et alors quels effets ?
Selon les dernières recherches en neurosciences sur l'animal et l'être humain, il est démontré que les amygdales sont le siège de la reconnaissance et de l'évaluation des stimuli sensoriels associé à l'apprentissage et aux réponses comportementales, notamment pour la peur et l'anxiété.
En bref, les amygdales ont un mode de réaction que je dirais "instantané", un reflexe de survie qui est ensuite analysé par le cortex qui module en confirmant ou infirmant la première impression par une voie plus longue faisant appel à des fonctions plus évoluées dont l'expérience.
Les perturbations du fonctionnement de ces amygdales (maladie, accident, intervention chirurgicale) modifient le comportement de l'être.
Devant une action qui aurait fait fuir les individus, on passe alors à un comportement de soumission, amorphe, placide, ne discernant plus les objets. Ils ne développent pas de méfiance à l'égard de visages non familiers, jugés non fréquentables et indignes de confiance et ne présentent plus d'émotions (rien que çà).
De plus la différenciation sexuelle est perturbée, l'individu ne distingant plus homme ou femme.
Enfin les amygdales jouent un rôle dans la mémoire de émotions en renforçant leur mémorisation selon différents processus.
Toute perturbation de cette partie du cerveau modifie les perceptions de l'angoisse et du plaisir.
Voilà un rapide aperçu de ses fonctions.
D'où ma question, la méditation modifiant le fonctionnement des amygdales, quelles en sont les conséquences ?
Tout simplement, les comportements seront modifiés comme cités plus haut mais dans une moindre mesure. On se retrouve avec des individus amorphes, placides, n'ayant plus de jugement exact.
Leur émotions sont atténuées.
En c'est là que j'en reviens au bouddhisme et leurs maîtres, n'est-ce pas ce qu'ils déclament à longueur d'enseignements ?
Sous prétexte de sérénité - amorphie -, on doit se modifier pour ne plus percevoir le danger et les actions néfastes (les voiles comme ils les nomment).
C'est tout le discours du lama que j'écoute sur ses enseignements audio. Certains parlent d'enseignements du nihilisme et je commence à comprendre le sens de ces mots.
Donc là ou les moines, les lamas parlent de compassion,
d'intériorisation, je leur oppose apprentissage de la soumission !
A titre d'exemple, voilà ce que m'écrivait une adepte bouddhiste en novembre 2012 :
"c'est un choix mature et donc libérateur
Détrompe toi (...) elle progresse aussi comme nous tous, avec ses points forts et ses points faibles, ce n'est pas une compétition où il faut remporter coûte que coûte la première place !
Comme quoi, nous sommes dans la bonne voie toutes les deux ... et il y a aussi d'autres personnes avec nous qui ont compris l'importance d'un choix spirituel et d'une pratique qui concilie l'esprit et le corps dans le respect de la personne humaine, le monde se déshumanise actuellement, il faut véritablement en prendre conscience et agir en conséquence, il n'y a pas que le yoga, le bouddhisme ... , il y a beaucoup de chemins mais c'est vrai que celui ci me convient bien, c'est donc un choix mature et donc libérateur."
On nage en plein pays des Bisounours, il ne manque plus qu'un petit pétard (quoique j'ai vu une bouddhiste partir avec çà) ou un whisky (idem pour la même bouddhiste ...).
Il est clair que la méditation, ici bouddhiste, est nettement néfaste car ayant pour but de modifier le comportement vers un état de soumission. Je n'ai jamais vu un maître déclarer ouvertement qu'on allait vous "reprogrammer" le cerveau mais c'est l'intention finale. Avant tout enseignement, hop, les maîtres imposent une petite méditation. Il s'agit là de les mettre dans le bain.
Je comprends mieux pourquoi un(e) adepte ne se révolte pas contre la prosternation, ses amygdales sont physiologiquement censurées et elle ne peut faire la différence entre cet acte et un simple signe de respect.
Cela peut aussi expliquer comment des lamas aient pu imposer leurs pratiques féodales et moyenâgeuses à une population sous leur coupe jusqu'en 1959.
Il ne s'agit simplement que du contrôle des esprits.
Alors existe t-il d'autres formes de méditation moins destructrices de sa propre personnalité ? Oui, je le pense.