25 nov : Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
En nov 2013, j'avais déjà retenu cette date. A l'époque j'insistais sur les propos tenus par la S.S. dalaï lama.
En 2014, peut-on dire que la situation a changé ? En France, on peut dire que oui vu les chiffres communiqués par le gouvernement.
Par contre, je ne pense pas dans le cas des pays bouddhistes. A force de rechercher les bienfaits du bouddhisme sur la personne humaine (une obsession diront mes proches !), j'ai pu trouver que la Thaïlande était championne dans l'esclavage sexuel, que dans une vallée tibétaine, la tradition était de se "défigurer" pour échapper aux maîtres bouddhistes et que de part le monde :
"On estime que, dans le monde entier, une femme sur cinq sera victime de viol ou de tentative de viol au cours de sa vie.
Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.
Entre 500 000 et 2 millions de personnes font l’objet de traite tous les ans à des fins de prostitution, de travail forcé, d’esclavage ou de servitude, selon les estimations. Les femmes et les filles représentent près de 80 pour cent des victimes découvertes.
On estime que plus de 130 millions de filles et de femmes actuellement en vie ont subi des mutilations génitales féminines, principalement en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient."*
© ministère des droits de la femme
Donc la situation n'est pas brillante. Alors pourquoi tant de violence ? Par exemple en Thaïlande, il est facile de tout mettre sur le dos des touristes sexuels, européens et chinois, les dérives sexuelles de ce pays. Mais s'il n'y avait pas de prostitué(e)s, il n'y aurait pas de tourisme sexuel. Basique comme raisonnement, mais tellement vrai !
Alors pourquoi de telles différences de situations ?
Tout simplement l'éducation faite aux hommes et aux femmes. L'année dernière, je dénonçais les propos du dalaï lama et aujourd'hui je reprends les "merveilleux messages" véhiculés par Walpola Rahula dans son livre 'L'enseignement du bouddha... d'après les textes les plus anciens", eds du Seuil, col. Points ; chapitre 8 : la morale bouddhiste et la société.
il précise que son ouvrage s'adresse à un public cultivé, non versé dans le bouddhisme, et désirant connaître ce que le Bouddha enseigna réellement. Il précise que son unique source de documentation a été le Tipitaka, recueil de textes en pâli, unanimement considéré comme les archives originales les plus anciennes
"vie de famille sacrée" : extraits
... maris et femme doivent être fidèles ...
... l'épouse, de son côté, doit prendre soin des affaires du ménage; elle doit accueillir les invités, les visiteurs, les amis, les parents ...
... elle doit aimer son mari et lui être fidèle ...
... elle doit être habile et courageuse dans toutes ses activités ...
vous trouver ça ringard , moi aussi !
en plus aux jours de pleine lune et de la nouvelle lune, selon les huit préceptes, on n'a pas de relations sexuelles ...
... l'épouse ainsi traité montre à son mari de la bienveillance, elle accomplit ses devoirs à la perfection, elle est bonne aux gens du voisinage, elle est fidèle ...
... elle est active dans l'accomplissement de ses devoirs ...
Heureusement qu'il faut être cultivé pour comprendre ses "enseignements" sinon on pourrait mal les interpréter.