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Bienvenue au pays du bouddha haineux ! le Sri-lankha

1 Octobre 2014 , Rédigé par L'auteur Publié dans #actualités bouddhistes, #Bouddhisme au Sri-lankha, #discrimination chrétiens, #propagande bouddhiste, #violence bouddhisme

Bienvenue au pays du bouddha haineux ! le Sri-lankha

Cela ne nous aura pas échappé. Le 20 septembre c'était la journée internationale de la Liberté suivit le dimanche 21 septembre par la journée internationale de la Paix.

Paix et Liberté, voilà de beaux concepts que l'on grave sur les frontons des écoles, que l'on transcrit dans les livres.

Les bouddhistes parlerons de paix intérieure pour atteindre le bonheur et la sérénité. Cette paix passe par les renoncements nécessaires pour atteindre ce nirvana.

Il suffit d'observer le Sri-lankha pour voir comment les bouddhistes appliquent au plus juste ces beaux principes.

Depuis bien longtemps le bouddhisme s'évertue à éradiquer toute résistance à sa domination.

Apparu 500 ans av. J.C., c'est en 250 ap. J.C. qu'il s'officialise sous la forme Theravada, il se développe rapidement jusqu'au XIe siècle, puis décline sous l'invasion des Tamouls,des Indous, des Portugais, des Hollandais et des Anglais. c'est donc un bouddhisme que l'on peut qualifier d'originel qui reprend de la vigueur dans une orthodoxie actuelle notamment sous l'impulsion du moine Walpola Rahula (1997) qui se revendiquait des enseignements des anciens.

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Histoire contemporaine du Sri-lankha :


Période très significative de la violence bouddhiste puisque nous sommes témoins des pires corruptions et coups de mains dignes des feuilletons américains. Cette période est intéressante parce que les médias, les reportages sont les témoins des actes de violence. Nous ne sommes plus dans l'enseignement fallacieux et déguisé des textes du merveilleux bouddhisme.

SWRD Bandaranaike converti au bouddhisme, après avoir fait ses études à Oxford, devint premier ministre en 1956 grâce aux magouilles politiques. Il applique ses merveilleux enseignements bouddhistes en instaurant le cingalais comme seule langue officielle, première loi emblématique discriminante à l'égard de la minorité tamoule. Le premier pogrom tamoul fera 500 victimes en 1958.

Il sera assassiné par Talduwe Somarama, un moine bouddhiste extrémiste en 1959 (oui ça existe !) qui faisait partie d'une conspiration menée par d'anciens collaborateurs.

En 1972, le bouddhisme est décrété religion d'Etat et l'admission des Tamouls à l'université devient sélective. Les jeunes rentrent dans la lutte armée qui atteint son paroxysme en 1983.

Avec 100 000 morts, la guerre civile se terminera en 2009, elle a pour caractéristique un nombre important de crimes contre l'humanité, super caractéristique pour un pays qui compte 15 millions de bouddhistes ! mais comme le dira matthieu ricard, cette violence n'est pas religieuse, mais un problème ethnique ...

je vous laisse méditer !

A noter que la peine de mort qui avait été abolie par le premier ministre a été réactivée par sa femme devenue elle-même premier ministre en juillet 1960 pour l'appliquer au moine Talduwe Somarama.

Malgré qu'elle soit bouddhiste, elle sera soupçonnée de corruption et d'abus de pouvoir ; ce qui va l'exclure du pouvoir de 1973 à 1986.

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Message de Paix : Quid de la visite du Pape du 13 au 15 janvier 2015
 
"La visite du pape François en janvier prochain s’inscrit dans un contexte tendu.
 
Après la visite que le pape François a effectuée en Corée du Sud le mois dernier, le programme de son prochain déplacement en Asie se précise. Le pape partira de Rome le 13 janvier prochain pour Colombo, au Sri Lanka, où il passera deux jours, avant de poursuivre son voyage aux Philippines, où il atterrira le 15 janvier et passera quatre jours. Les grandes lignes du programme de la visite au Sri Lanka ont été rendues publiques fin août. Le pape François atterrira à l’aéroport international de Colombo à 9h du matin, le 13 janvier, et se rendra à l’archevêché de la ville, où il sera accueilli par le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque du lieu, et où il rencontrera l’ensemble des évêques de l’Eglise du Sri Lanka. Après un déjeuner sur place, il sera reçu au palais présidentiel par Mahinda Rajapaksa et poursuivra par une rencontre avec des responsables des autres religions présentes dans le pays. Le lendemain, le pape devrait célébrer une messe sur Galle Face Greens, immense esplanade située en front de mer au centre de Colombo, avant de partir pour le sanctuaire marial de Notre-Dame de Madhu, 300 km plus au nord, dans le diocèse de Mannar.
 
Au-delà du strict énoncé du programme officiel, cette visite – la première d’un pape dans le pays depuis la venue de Jean-Paul II en janvier 1995 – s’inscrit dans un contexte tendu. Dès que ce projet de voyage a commencé à être rapporté dans la presse, les mouvements radicaux et ultranationalistes animés par des moines bouddhistes cinghalais ont fait connaître leur hostilité à la perspective de la visite papale. Le plus célèbre d’entre eux est Galagoda Atte Gnanasara, leader de Bodu Bala San (BBS, Force bouddhiste), organisation de moines bouddhistes fondée en 2012 et connue pour la virulence de ses prêches haineux à l’encontre des minorités religieuses du pays. Par voie de communiqué, Galagoda Atte Gnanasara a déclaré :
 
« Le pape François devra présenter des excuses aux bouddhistes pour les atrocités commises par les gouvernements coloniaux chrétiens en Asie du Sud. J’attends de voir ce que le pape va dire au sujet des crimes qui ont été commis ici. »
 
(Entre 1505 et 1948, le Sri Lanka a été sous domination portugaise, hollandaise puis britannique.)
 
L’annonce de la visite du pape au sanctuaire de Madhu a également été perçue comme une agression par ces moines extrémistes. Situé dans le nord du pays, en pleine jungle, le site de Madhu a été au cœur de la guerre civile qui a déchiré ce pays entre 1983 et 2009, date de la défaite militaire des Tigres tamouls. Une statue de la Vierge y est vénérée, statue apportée dans la région par un groupe de catholiques persécutés par les Hollandais au XVIe siècle. Depuis 400 ans, « la Dame de Madhu » est vénérée par les chrétiens, les bouddhistes et les hindous du Sri Lanka, qu’ils soient cinghalais ou tamouls.
Aux débuts du conflit, le sanctuaire marial, malgré sa position exposée, aux confins de la Province du Nord, avait bénéficié d’une relative protection due à la vénération pour Notre-Dame de Madhu manifestée par l’ensemble de la population sri-lankaises, toutes ethnies et religions confondues. Dans les années 1990, le site avait même abrité des milliers de réfugiés fuyant les combats. Mais avec le durcissement du conflit, le sanctuaire s’était retrouvé progressivement sous les feux croisés des deux parties. En 1999, un bombardement avait tué 44 personnes, et blessé de nombreux pèlerins, les armées rebelles et gouvernementales se renvoyant mutuellement la responsabilité du massacre. Durant les combats, l’Eglise catholique et d’autres responsables religieux n’avaient eu cesse, en vain, de demander au gouvernement sri-lankais de déclarer le sanctuaire « zone de paix ». C’est donc ce sanctuaire, symbole de paix situé en pays tamoul, que le pape viendra visiter. En mai dernier, à Rome, à l’occasion de la visite ad limina des évêques sri-lankais, le pape François avait insisté pour que les catholiques du Sri Lanka, qui ont la particularité d’être présents à la fois au sein de la majorité cinghalaise de la population et de la minorité tamoule –, contribuent « en collaboration avec les membres de la société, au travail de réconciliation et de reconstruction ».
 
« Une telle contribution nécessite la promotion de l’unité. En effet, alors que le pays cherche son chemin vers la réunification et la réconciliation, l’Eglise se trouve dans une position unique pour offrir une image vivante d’unité dans la foi puisqu’elle a la bénédiction de compter en son sein à la fois des Cinghalais et des Tamouls »,
 
avait souligné le pape devant les évêques. Des évêques qui sont eux aussi traversés par les divisions qui, par ailleurs, déchirent la population de leur pays. En se rendant à Madhu, le pape se trouvera sur le territoire du diocèse de Mannar, dont l’évêque, Mgr Rayappu Joseph, est régulièrement l’objet de menaces de la part des autorités. Son engagement auprès des populations tamoules – et surtout ses nombreux appels à l’ONU à l’origine de l’enquête qui pointe du doigt aujourd’hui l’implication du gouvernement sri-lankais dans les crimes de guerre perpétrés à l’encontre des civils, ont notamment été sévèrement critiqués par le cardinal Malcom Ranjith, archevêque de Colombo et responsable de l’Eglise catholique de l’île."
source : Lu sur Eglises d'Asie (EDA)
Bienvenue au pays du bouddha haineux ! le Sri-lankha
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Alors le BBS ? Bouddhistes ou parti nationaliste ?

 

Des moines bouddhistes participaient, le 28 septembre à Colombo, à un congrès organisé par le groupe Bodu Bala Sena (Le Pouvoir de la force bouddhiste, BBS) qui s'en prend régulièrement à la minorité musulmane du pays.
Le moine extrémiste birman Ashin Wirathu était l'invité d'honneur de l'événement.

Ashin Wirathu, leader du mouvement extrémiste « 969 » connu pour ses exactions contre la minorité musulmane au Myanmar, a annoncé devant les milliers de moines réunis dans le stade Sugathadasa que son mouvement allait s'allier à BBS pour
 
« protéger et défendre les bouddhistes menacés dans le monde entier ». « Les bouddhistes sont confrontés aujourd'hui à de graves menaces de la part de groupes djihadistes, a-t-il déclaré sans donner plus de précisions. La patience des bouddhistes est perçue comme une faiblesse. Des temples bouddhistes ont été détruits. Il y a un djihad contre les moines bouddhistes ».

Ashin Wirathu a aussi remercié le président du Sri Lanka pour lui avoir permis de prendre part à l'événement malgré les appels de groupes musulmans et chrétiens pour que son visa soit annulé.

Le dirigeant de BBS, Galagodaththe Gnanasara, a déclaré que « le temps était venu pour les bouddhistes de s'allier à l'échelle internationale », et qu'Ashin Wirathu « comprenait la situation ». Lors du congrès, le BBS a demandé une nouvelle Constitution pour protéger la communauté cinghalaise, majoritaire, et un nouveau drapeau qui ne reconnaîtrait que les Cinghalais, à l'exclusion de toute minorité ethnique et religieuse. 

Près de 70 % des 21 millions d'habitants de l'île sont Cinghalais, en majorité bouddhistes, et 30 % Tamouls, pour beaucoup hindouistes. La minorité musulmane représente environ 8 % de la population et les chrétiens quelque 6 %.
Le groupe BBS a également annoncé qu'il présenterait son propre candidat à la présidence si le gouvernement actuel ne réussissait pas à protéger les bouddhistes du pays. 

La violence religieuse est en hausse au Sri Lanka. Trois personnes ont été tuées au mois de juin et des centaines de maisons et d'entreprises musulmanes ont été endommagés dans des émeutes.

 
sources : Fait religieux, The New York Times, Aljazeera. Photo AFP
 
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en conclusion :
 
  • Nous avons un pays à majorité bouddhiste
  • Nous avons des massacres et crimes contre l'humanité récemment perpetrés
  • Nous avons des moines bouddhistes flingueurs
  • nous avons un parti bouddhiste qui use de la corruption, de l'abus de pouvoir
  • nous avons des dirigeants bouddhistes haineux révant d'un grand bouddhisme de la race pure
 
 
Super le bouddhisme sri-lankhais !

 

Sources : BBC : Defence Secretary Gotabhaya Rajapaksa has said monks are there to protect country, religion and race

Sources : BBC : Defence Secretary Gotabhaya Rajapaksa has said monks are there to protect country, religion and race

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